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L’Ademe s’engage en faveur de l’hydrogène

Bras armé du financement de la transition verte et aux premières loges en matière de rénovation thermique, d’efficacité énergétique et bien entendu de mobilité douce, l’Ademe ne pouvait pas faire l’impasse sur les journées hydrogène. Son président Bruno Léchevin accompagné de Luc Bobineau y ont rappelé leur rôle de puissant soutien.

Si dès avril 2011, l’Ademe dresse une feuille de route stratégique sur l’énergie hydrogène et les piles à combustible et salue déjà « de nombreuses applications en raison de son fort potentiel énergétique », notant qu’il « peut être converti en électricité, en chaleur ou en force motrice », aujourd’hui, son président Bruno Léchevin est fier d’y « investir en soutien de la filière aux niveaux national et local »En effet, l’Ademe « accompagne les projets et les réflexions des Pays de la Loire » comme la navette Navibus, ce « projet majeur qui fera date dans la navigation fluviale ». « Tout un réseau d’acteurs, d’industriels et de collectivités a réussi à se fédérer autour d’une vision et d’une trajectoire », note-t-il.

Si, en juillet 2015, Bruno Léchevin avait confié à Europe parlementaire que « la moitié des forces, de l’intelligence à l’expertise, se trouve dans les territoires », désormais, il apprécie que « l’hydrogène soit produit et utilisé localement, c’est une vision systémique d’économie circulaire sur un territoire » car « c’est bien à l’échelle d’un territoire que doit se penser telle ou telle production ». « Sur cent projets reçus, trente-neuf ont été labellisés territoires hydrogène. Une bonne moitié, c’est de la mobilité », tient-il à préciser.

Le président de l’Ademe en profite pour rappeler son rôle : « Nous contribuons à faciliter les financements. Nous allons ainsi soutenir avec le programme d’investissements d’avenir et avec DCNS un système de combustion avec pile à combustible pour la navigation fluviale et maritime ». Poursuivant sa démonstration avec le même champ lexical : « les villes et les ports souhaitent réinvestir le transport fluvial. Il existe de beaux projets de développement en perspective pour la décarbonation de nos économies. Cela constitue un second souffle, une vraie dynamique. L’État a un rôle à jouer pour accentuer car nous croyons en les atouts de la filière. Nous continuerons à être forces de proposition et de soutien ! »

Le lendemain, son collègue Luc Bodineau réitère le message : « nous accompagnons la filière aux plans national et régional. Nous intervenons à maturation des projets : quand ils se montent bien, c’est le moment des partenariats ». Et de rappeler qu’il existe trois niveaux d’intervention : d’abord l’Union européenne, avec le programme Life, le fonds dédié FCH Ju dans le cadre du programme Horizon 2020 et le Connecting Europe Facilities de la DG Move ; puis le national avec l’Ademe, la Bpi et le PIA pour les phases de démonstration, ainsi que la Caisse des Dépôts ; et enfin le régional.

Luc Bodineau le concède pour ce qui est du local : « ça dépend de là où l’on se trouve. Toutes les régions ont la compétence du développement économique, de la recherche et du développement et de l’innovation. Dans chacune, il y a des possibilités d’accompagnement ». Poussé par le public de la salle, il doit également reconnaître qu’il n’y a « pas de guichet unique mais une multitude. Peut-être là réside la difficulté : ne pas se disperser et trouver le bon soutien (…) il y a des guichets, les financements n’interviennent pas forcément au même stade de développement ». Il donne sa parole : « il faut mettre de l’huile dans les rouages et faciliter l’accès ».

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Bruno Lechevin était président de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie de 2013 à 2018

 

 

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